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Le Japon a une histoire particulière dans ma vie. Ce pays me fascine depuis mon adolescence, quand j’ai découvert les grands classiques de la littérature : Soseki Natsume, Yasunari Kawabata, Akutagawa Ryunosuke, Yukio Mishima.
Depuis, je continue à découvrir sa culture, en apprenant sa langue, mais aussi son art, à travers la calligraphie, la peinture, la gravure et bien d’autres techniques artistiques et artisanales.
Et en 2007, j’y suis allée pour la première fois. Une révélation : le Japon est un pays qui ne laisse pas indifférent, il n’y a pas de demi-mesure : soit on l’aime soit en le déteste. J’ai adoré. Et j’y suis retournée 4 fois.
Mon dernier séjour au Japon a eu lieu cet été 2024, pour 5 semaines de résidence d’artiste organisée par MI-LAB Japan, à retrouver ici.
Ou peinture à l’eau
J’ai découvert la peinture japonaise à mon retour à Lyon, après les 3 années passées en Russie.
Pendant mes deux années passées à Moscou, j’ai eu la chance de rencontrer Kaori Ishijima, maître calligraphe et de suivre ses cours.
De retour à Lyon, n’ayant pas trouvé de cours de calligraphie japonaise, je me suis lancée dans la peinture. Les quatre trésors du lettré sont les mêmes que ceux du peintre : le pinceau, le bâtonnet d’encre, la pierre à encre et le papier. En japonais : fude 筆, sumi 墨, suzuri 硯 et kami 紙.
J’ai suivi les cours de peinture de l’artiste chinoise Li Jun Mei et participer à plusieurs stages organisés par Robert Faure.
Ou encre flottante
Ancienne technique de marbrure sur papier. Elle consiste à déposer sur la surface de l’eau, à l’aide des pinceaux (les mêmes que ceux utilisés pour la calligraphie japonaise et le sumi-e), en alternant, de l’encre et du fiel de bœuf. Le papier japonais est ensuite posé sur l’eau et la magie opère, des motifs uniques et fluides apparaissent instantanément.
Chaque création est une œuvre d’art unique, reflet de l’harmonie entre le contrôle et l’imprévu.
Ou l’art de plier et teindre le papier
Comme pour le suminagashi et l’origami, c’est une ancienne technique. Le papier est d’abord plié en divers motifs géométriques, avec ou sans ménager des réserves qui resteront non teintées. Il est par la suite teinté avec des aquarelles ou de l’encre.
Je préfère utiliser que de l’encre, en la diluant plus ou moins ou en l’utilisant pure.
Lorsque le papier est déplié, il révèle de magnifiques motifs symétriques, semblables à des zelliges ou azulejos, des vrais œuvres d’art abstraites. Cette méthode combine l’art de l’origami avec la teinture, créant des effets visuels époustouflants.
J’utilise ces papiers pour les couvertures de mes carnets à reliure japonaise, pour les offrir, pour des abat-jours ou tout simplement comme décoration pour les murs de mon atelier.
Si vous partagez mon amour pour l’écriture, les livres et les objets d’art faits main, vous trouverez ici des créations qui vous inspireront et vous accompagneront au quotidien.
Chaque projet est pour moi une nouvelle aventure, et je serai ravie de partager ma passion avec vous.
La gravure Mokuhanga, ou gravure sur bois japonaise, est une technique artistique traditionnelle qui offre de nombreux avantages comparés aux autres types de gravure.
Elle combine l’artisanat traditionnel avec une approche moderne et écologique de la gravure.