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La technique de la gravure sur bois, comme le caractères chinois, la calligraphie et la peinture, a été introduite au Japon depuis la Chine au VIIIe siècle, par les moines bouddhistes.
Les premières gravures japonaises étaient des reproductions de textes bouddhistes. C’est au cours de la période Heian (794-1185) que la gravure sur bois a commencé à se développer en tant que forme artistique distincte, bien que son usage reste encore limité aux cercles religieux et aristocratiques.
Le véritable essor de la gravure Mokuhanga se produit durant la période Edo. Ce développement est principalement attribué à l’urbanisation croissante et à la montée d’une classe marchande prospère. Cette période voit l’émergence de l’ukiyo-e, qui signifie « images du monde flottant ».
Le processus de création d’une estampe ukiyo-e était un effort collaboratif impliquant quatre personnes :
Des artistes célèbres comme Hokusai, avec sa célèbre série Trente-six vues du mont Fuji incluant La Grande Vague de Kanagawa, et Hiroshige, connu pour ses Cinquante-trois stations de la route du Tokaido, ont grandement influencé cet art.
Avec l’ouverture du Japon à l’Occident pendant la période Meiji, l’art de la gravure japonaise a connu un déclin temporaire en raison de l’introduction de nouvelles techniques d’impression occidentales.
Cependant, il y a également eu une période de renaissance artistique, où les artistes ont commencé à expérimenter et à fusionner des techniques occidentales et japonaises. Le mouvement Shin-hanga (nouvelles estampes) est né, visant à revitaliser la tradition de l’ukiyo-e tout en incorporant des influences occidentales.
Au XIXe siècle, l’Occident découvre les estampes japonaises grâce aux expositions internationales et à l’ouverture commerciale du Japon. Ce phénomène, connu sous le nom de « japonisme« , a profondément influencé de nombreux artistes européens, en particulier les impressionnistes et post-impressionnistes.
Des artistes comme Vincent van Gogh, Claude Monet, et Edgar Degas ont été fortement influencés par les motifs, les perspectives et les techniques de l’ukiyo-e. Van Gogh, par exemple, a reproduit plusieurs estampes japonaises dans ses peintures et a écrit avec enthousiasme sur leur beauté et leur simplicité dans ses lettres. Monet a même créé un jardin japonais à Giverny, inspiré par l’esthétique des estampes qu’il collectionnait.
Au XXe siècle, Mokuhanga a connu une résurgence à travers le mouvement Sosaku-hanga (estampes créatives), où les artistes ont insisté sur la notion de « l’artiste unique ».
L’artiste est responsable de toutes les étapes de la création de l’estampe, du dessin à l’impression. Cela contraste avec la tradition collaborative de l’ukiyo-e.
Aujourd’hui, Mokuhanga continue d’être pratiqué et apprécié à la fois au Japon et dans le monde entier, grâce à des artistes contemporains et des ateliers internationaux qui lui sont dédiés.
Le Mokuhanga nécessite un ensemble spécifique de matériaux et d’outils, chacun ayant une fonction essentielle dans le processus de création de l’estampe.
Bois (Itabokashi)
Papier (Washi)
Encres (Sumi et pigments)
Gravure
Impression
Autres outils ou matériaux
Chaque étape du processus de Mokuhanga nécessite une grande précision et une maîtrise des outils. La qualité du matériau et l’habileté de l’artiste contribuent toutes deux à la finesse et à la beauté de l’estampe finale.
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